Aux futurs copwatcheurs: identification des policiers cagoulés

copwatch — Mon, 22 Aug 2011 20:59:23 +0000

De plus en plus de policiers en civils et en uniformes se cagoulent lors des rassemblements. Généralement, cette technique a pour but d'une part d'exciter les foules et d'autre part violenter en toute impunité des personnes sans pouvoir être identifiés. Nombreuses sont les victimes qui après avoir porter plainte pour des violences volontaires ayant entrainés de graves séquelles, ne connaissent ni le visage ni l'identité des flic qui les ont passés à tabac. Soit la victime n'a pu identifier le policier car cagoulé, soit la hiérarchie va tout faire pour garder l'anonymat du policier.

Cependant, tout problème à une solution. Voici donc différentes études de cas lors d'agressions policières.

1er cas: les flics en civils se cagoulent lors de manifestations et émeutes

Les flics en civils sont très bien connus pour leur extrême violence.

Lors des manifestations, les flics en civils se cagoulent dans le seul intérêt d'inciter à l'émeute mais aussi violenter sans être identifier. Même cagoulé, le flic en civil est identifiable.

Quelques conseils concrets à appliquer.

Prendre en photo les flics en civils avant chaque début de manif. Inattentifs, ils parlent entre eux, rigolent et ne sont jamais cagoulés. C'est le meilleur moment pour les prises d'identités.
Même cagoulé, les vêtements du flic en civil le trahissent, il devient alors parfaitement identifiable.
Prendre également des photos ou vidéos lorsque les flics sont cagoulés pendant les manifs. En cas d'agression, celles-ci permettront de recouper les infos avec celles prises précédemment.

Photo prise avant le départ d'une manif

Photos de policiers en civils cagoulés prises lors d'affrontement

2ème cas: Tirs au flashball ou Lanceur de Balle de Défense (LBD)

Cette photo illustre parfaitement une situation commune à toutes les ville de France. Un policier en possession d'un lanceur de balles de défense, visage masqué.

Un grand nombre de policiers titulaires d'armes dites "non létales" se masquent le visage. Il est bien plus difficile de pouvoir identifier un flic qui vient d'éborgner une personne au flashball. Cependant, et cela avant chaque mission, les LBD et flashball sont attitrés a des policiers bien spécifiques. Pour cela, il est essentiel de prendre en photo tous les policiers porteurs de ce type d'armes. Ils permettront d'être identifiés par la suite.

3ème cas: Identification de membres d'unités anti-émeutes cagoulées

Fréquemment cagoulées, les unités anti émeutes de type CRS ou CDI utilisent de plus en plus des caches cou afin de dissimuler leur visage lors d'opération de maintien de l'ordre toujours dans le but de taper, tirer au flashball ou au cougar sans être identifiés en cas de graves blessures.

Or le CRS ou CDI qui est cagoulé fait parti d'un petit groupe avec lequel il s'entraine et à l'habitude d'être. Ce petit groupe est toujours constitué des mêmes individus. Dans n'importe quelle situation, il ne se sépare jamais. Afin de permettre l'identification de l'individu cagoulé, il suffit de faire une photo de l'ensemble du groupe. Les collègues de celui-ci ne sont pas tous cagoulés et permettront l'identification par élimination du policier cagoulé violent.

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