COPWATCH Nord - Ile de France - Histoire de bavures https://copwatchnord-idf.org/?q=histoire-de-bavures en Une ribanbelle de "morts tous seuls" https://copwatchnord-idf.org/?q=node/111 <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"> <p> <style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> </p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm"><img alt="" class="media-image" typeof="foaf:Image" src="https://copwatchnord-idf.org/sites/default/files/styles/large/public/Sans%20titre.jpg" /></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm"><span style="font-size:9px;">Image reprise à La Brique : http://labrique.net/</span></p> <div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</div> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>ABOU BAKARI TANDIA, 38 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">COURBEVOIE</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>5 décembre 2004 </b>- Abou Bakari Tandia est interpellé dans la rue et emmené vers 20h au commissariat de Courbevoie pour un contrôle d&#39;identité. Tombé dans le coma dans sa cellule au cours de la garde à vue qui s&#39;ensuit, il est transporté à minuit vers l&#39;hôpital de la Salpêtrière à Paris. Ce n&#39;est que le 9 décembre que sa famille est informée de l&#39;arrestation et de l&#39;hospitalisation d&#39;Abou. Durant trois jours les policiers en faction à l&#39;hôpital empêchent la famille de voir Abou, sous prétexte que la garde à vue se prolonge. Lorsqu&#39;ils peuvent enfin accéder à Abou, les membres de sa famille trouvent son corps gonflé avec une large blessure ronde à la poitrine : il est en état de mort cérébrale et décédera le 25 janvier 2005. L&#39;autopsie conclura à une décompensation viscérale sans en donner les causes.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans le commissariat de police ? </b>Les policiers affirment qu&#39;Abou s&#39;est volontairement cogné la tête contre la paroi de sa cellule alors qu&#39;aucune plaie n&#39;est visible au crâne. Le procureur classe l&#39;affaire sans suite en mars 2005, faute d&#39;éléments dans l&#39;enquête de l&#39;IGS qui pourraient justifier sa poursuite.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">En avril 2005 la famille porte plainte pour &laquo; torture et mauvais traitements ayant entraîné la mort &raquo;. S&#39;ensuit une procédure qui dure depuis juin 2005 et rencontre des obstacles à répétition ; un policier qui affirme que la caméra de la cellule était vandalisée (ce qui sera invalidé par une nouvelle enquête de l&#39;IGS en 2008 et aboutira à une plainte du père d&#39;Abou), les vêtements et le dossier médical qui disparaissent et réapparaissent lorsque le père d&#39;Abou porte plainte pour &laquo; destruction de preuves &raquo; en 2009.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">Les légistes qui relisent le dossier médical &laquo; égaré &raquo; devraient livrer leurs conclusions en mai 2012.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>A ce jour, les policiers ne sont pas inquiétés.</b></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>LAMINE DIENG, 25 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">PARIS</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>17 juin 2007 </b>- La police est appelée à intervenir dans une dispute qui oppose Lamine Dieng à sa compagne dans une chambre d&#39;hôtel de la rue de la Bidassoa, 20ème arrondissement de Paris. A leur arrivée, ils interpellent Lamine dans la rue en usant de la force et le font monter dans le fourgon. Ils le ressortent peu après, inanimé. Lorsque les pompiers arrivent, il est déjà mort.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans le fourgon de police ? </b><span style="font-weight: normal;">L&rsquo;autopsie et les analyses toxicologiques concluent que le décès de M.&nbsp;Dieng est &laquo;&nbsp;</span><i><span style="font-weight: normal;">très vraisemblablement</span></i><span style="font-weight: normal;">&nbsp;&raquo; dû à une overdose (cocaïne et cannabis). Le procureur affirme qu&#39;&laquo;&nbsp;</span><i><span style="font-weight: normal;">u</span></i><i><span style="font-weight: normal;">ne fois entravé et placé dans le car de police (...) il est devenu inerte et est décédé, malgré les gestes de survie pratiqués par les policiers et des pompiers immédiatement alertés</span></i><span style="font-weight: normal;">&nbsp;&raquo;. Pourtant, il semblerait que le corps de Lamine a été ressorti du fourgon et laissé sur la chaussée durant près de trois heures.</span></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>A ce jour, les policiers ne sont pas inquiétés.</b></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>ABDELHAKIM AJIMI, 22 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">GRASSE</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>9 mai 2008 </b>- Suite à une altercation avec le personnel de sa banque, Abdelhakim Ajimi est interpellé alors qu&#39;il rentre chez lui, le directeur de la banque ayant appelé la police. Plusieurs policiers participent à l&#39;interpellation, au cours de laquelle Abdelhakim est maintenu à plat ventre au sol par trois policiers. Il est menotté aux pieds et aux mains. Tandis que l&#39;un d&#39;eux lui assène des coups de poings, un second appuie sur son dos avec son genou, alors qu&#39;un troisième lui applique une clé d&#39;étranglement. Des témoins attestent qu&#39;il a du mal à respirer et que son visage devient violacé. L&#39;un des policiers, blessé dans l&#39;altercation (fracture de clavicule), est transporté à l&#39;hôpital. Les policiers estiment qu&#39;Abdelhakim n&#39;a pas besoin d&#39;être emmené à l&#39;hôpital et il est transporté au commissariat dans une voiture de police. A 16h30, il est déclaré mort.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans la voiture de police&nbsp;?</b> Des policiers affirment qu&#39;il était vivant mais très faible à son arrivée au poste de police, tandis que des témoins pensent qu&#39;il était déjà mort au moment où il a été placé dans la voiture.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">Alors que le préfet estime que rien ne peut mettre en cause les policiers, le rapport d&#39;autopsie initial fait mention de &laquo;&nbsp;possibles signes d&#39;asphyxie&nbsp;&raquo; et de &laquo;&nbsp;possible pathologie cardiaque&nbsp;&raquo;, tandis que l&#39;expertise médicale établit finalement que la mort est due à une<font face="Verdana, sans-serif"> </font><font face="Verdana, sans-serif"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">&laquo;&nbsp;asphyxie mécanique&nbsp;&raquo; due à l&rsquo;association de la pression prolongée exercée sur le thorax de la victime plaquée au sol et de son étranglement par une clé de bras.</span></span> </font></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font face="Verdana, sans-serif">Durant l&#39;instruction, il a été reproché à Abdelhakim Ajimi d&#39;avoir été agressif...</font></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">Les policiers ne sont pas suspendus. Jugés du 16 au 20 janvier 2012, le verdict sera prononcé le 24 février 2012. Le procureur requiert des peines avec sursis.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>A ce jour, les policiers ne sont pas inquiétés.</b></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>ALI ZIRI, 69 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">ARGENTEUIL</span></p> <p align="JUSTIFY"><span style="font-size:12px;"><b>9 juin 2009 </b>- Deux vieux amis, Arezki Kerfali, 61 ans, et Ali Ziri, 69 ans, reviennent en voiture d&#39;une soirée. Ils ont bu. Contrôle de police, l&#39;interpellation tourne mal. Les flics prétextent la rébellion et les embarquent. Ali Ziri n&#39;en reviendra pas vivant. Transporté à 22h09 depuis le commissariat à l&#39;hôpital, il fait un arrêt cardiaque puis sombre dans le coma, avant de décéder le 11 juin au matin.</span></p> <p align="JUSTIFY"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans le fourgon de police&nbsp;?</b> Les deux hommes auraient été passés à tabac et Ali Ziri aurait subi la technique du pliage, consistant à plaquer le torse du prévenu sur ses genoux en exerçant une pression. La dernière expertise medico-légale conclut à &laquo;&nbsp;<i>un épisode hypoxique</i> [une diminution de la quantité d&rsquo;oxygène apportée aux tissus] <i>en rapport avec les manœuvres d&rsquo;immobilisation et les vomissements réitératifs</i>&nbsp;&raquo;. Le procureur requiert un non lieu.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">Durant l&#39;instruction, il a été reproché à Ali Ziri d&#39;avoir trop bu et d&#39;avoir eu un comportement inconséquent...</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>A ce jour, les policiers ne sont pas inquiétés.</b></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>HAKIM DJELASSI, 31 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">LILLE</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>24 septembre 2009 </b>&ndash; Hakim Djelassi est à l&#39;hôtel avec sa copine. Vers huit heures du matin, le couple se dispute et les voisins avertissent le réceptionniste qui se presse d&#39;appeler la police. Énervé, les flics l&#39;embarquent. Un quart d&#39;heure plus tard, il est déposé par eux à l&#39;hôpital, le corps couvert d&#39;hématomes. Il fait un arrêt cardiaque et sombre dans le coma, avant de décéder deux jours plus tard.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans le fourgon de police&nbsp;?</b> Malgré les hématomes sur le corps de Hakim, le parquet indique que l&#39;autopsie ne permet pas de démontrer que la mort a été causée par des violences. Une nouvelle autopsie affirme que la cause du décès serait une consommation excessive de drogues.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>A ce jour, les policiers ne sont pas inquiétés.</b></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>MOHAMED BOUKROUROU, 41 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">VALENTIGNEY</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>13 novembre 2009 </b>&ndash; Mohamed se rend dans une pharmacie pour acheter des médicaments. S&#39;ensuit une altercation avec le pharmacien, qui appelle la police. Embarqué de force dans le fourgon de police, l&#39;interpellation tourne mal. Victime d&#39;un arrêt respiratoire dans le véhicule, Mohamed est reconduit à la pharmacie où son décès est constaté à 18h05.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans le fourgon de police&nbsp;? </b>Lors de la toilette mortuaire, la famille constate que le visage du défunt porte des hématomes et que sa lèvre est éclatée. Des témoins affirment que les policiers s&#39;étaient assis sur le corps de Mohamed, mais le procureur estime que les marques sont dues à l&rsquo;autopsie et au frottement sur le sol du visage de la victime lors de l&rsquo;interpellation, éliminant <i>&laquo; toute hypothèse de coups &raquo;</i>.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>A ce jour, les policiers ne sont pas inquiétés.</b></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>MAMADOU MAREGA, 38 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">COLOMBES</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>29 novembre 2010 </b>&ndash; Un conflit éclate entre Mamadou et son propriétaire. Mamadou s&#39;emporte et menace physiquement ce dernier. Dix flics de la BAC interviennent et s&#39;en prennent violemment à Mamadou&nbsp;: deux coups de matraque, gaz lacrymogènes et six décharges de Taser. A 1h30, il décède, entravé par les pieds et les mains dans l&#39;ascenseur de l&#39;immeuble et gisant dans son vomi.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans l&#39;ascenseur&nbsp;?</b> La première expertise indique que le décès est lié à <i>&laquo;&nbsp;une insuffisance respiratoire massive par inhalation de gaz dans un contexte de plusieurs contacts par tir de Taser&nbsp;&raquo;</i>, puis une seconde, constatant la présence de sang dans les poumons, conclue à un décès du à <i>&laquo;&nbsp;la&nbsp;drépanocytose&nbsp;&raquo;</i> dont Mamadou était atteint.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>A ce jour, les policiers ne sont pas inquiétés.</b></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>WISSAM EL-YAMNI, 30 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">CLERMONT FERRAND</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>31 décembre 2011 &ndash;</b> C&#39;est le réveillon, Wissam fait la fête avec ses copains sur le parking d&#39;un centre commercial. Appelés, des policiers arrivent sur place. Le ton monte et il semblerait que Wissam s&#39;en prend aux policiers en leur lançant une pierre. Des renforts de police arrivent, donc un véhicule de la brigade canine, et Wissam prend la fuite. Rattrapé par un chien puis par des policiers, il est plaqué au sol. Il reçoit des coups de pieds au dos et au thorax, ainsi que des coups de poings au visage. Lorsque ses amis arrivent sur place, il est dans la voiture. A 3h40, il gît inanimé et menotté dans le couloir du commissariat. Transporté à l&#39;hôpital, il est dans le coma. Il meurt neuf jours plus tard sans avoir quitté le coma.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Que s&#39;est-il passé dans le véhicule de police&nbsp;?</b> Le procureur annonce que <i>&quot;l&#39;autopsie n&#39;apporte aucun argument en faveur d&#39;un décès directement traumatique&quot;</i>, que <i>&quot;les lésions traumatiques sont superficielles&quot;</i> et que <i>&quot;la superficialité des lésions cervicales n&#39;est pas en faveur des stigmates de strangulation&quot;</i>. Les policiers nient évidemment toute violence.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>En tout cas pour l&#39;instant, les policiers ne sont pas suspendus.</b></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>ABDELILAH EL JABRI, 25 ans</b></font></span></p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">AULNAY SOUS BOIS</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>10 janvier 2012 &ndash;</b> Abdel se trouve dans le hall d&#39;un immeuble avec un groupe d&#39;amis. La BAC tourne et s&#39;arrête, contrôle Abdel et ses amis, qui ont du shit sur eux. Le contrôle tourne à l&#39;interpellation et trois jeunes sont menottés par les flics. Abdel perd connaissance.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">L&#39;autopsie conclue à une mort <em>&quot;due à une rupture de l&#39;aorte, consécutive à une malformation cardiaque&quot;</em>, a indiqué le parquet de Bobigny, assurant qu&#39;<em>&quot;aucun traumatisme et aucune trace de coups n&#39;ont été relevés par le médecin qui a effectué l&#39;autopsie&quot;</em>.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">Les versions officielles écartent l&#39;hypothèse de violences policières. Il semblerait que pour une fois, la victime était vraiment cardiaque. Pour autant, le témoignage d&#39;un copain d&#39;Abdel dit tout autre chose sur la réalité des faits&nbsp;: <i>&laquo; À la télé, ils disent qu&rsquo;il a eu un malaise cardiaque parce qu&rsquo;il a pris du viagra et qu&rsquo;il avait une mauvaise santé, on salit sa mémoire. La vérité, ce n&rsquo;est pas celle là. Les flics sont arrivés comme des ninjas, comme si c&rsquo;était Bagdad ici. Au lieu de faire un contrôle tranquille, ils l&rsquo;ont plaqué contre le sol, comme un malpropre. Il en est mort. &raquo; </i></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><b>Encore et toujours, les policiers ne sont pas inquiétés...</b></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><font style="font-size: 13pt"><b>POURTANT LA POLICE, ELLE, NOUS INQUIETE</b></font></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">Les policiers tuent sans ne jamais être inquiétés. A vrai dire la police ne s&#39;inquiète jamais, elle est droite dans ses bottes. Ses régiments de cogneurs et d&#39;étouffeurs agissent en toute impunité, déboulant dans les quartiers comme des boules dans un jeu de quilles. Et bien plus encore, depuis le 17 octobre 1961 la police est rentrée maître dans l&#39;art de jeter dans l&#39;autre monde les minorités un peu trop &laquo;&nbsp;visibles&nbsp;&raquo;. Pour eux, il y a toujours une bonne raison d&#39;éliminer un pauvre s&#39;il est étranger. Comme disait un jeune d&#39;Aulnay-sous-Bois, si les victimes s&#39;étaient appelées Marcel ou Philippe, ça ne se serait pas passé comme ça.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;">Et c&#39;est au tour de la presse de reprendre en cœur les affirmations calomnieuses des procureurs et des préfets sur les mauvais penchants des victimes, pour légitimer la stupidité ou la barbarie des flics, pour les excuser d&#39;avoir tordu leurs victimes dans tous les sens à grand renfort de poings et de matraques. Facile de rendre les morts coupables&nbsp;: untel aurait trop bu, l&#39;autre aurait trop fumé, et quand bien même ils seraient sans défauts, ils estiment qu&#39;ils auraient mieux fait de se tenir tranquilles. Ils voudraient nous faire avaler que leurs victimes sont mortes toutes seules.</span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:12px;"><strong>Mais Messieurs les procus et les vendus&nbsp;: sachez que rien ne justifie JAMAIS la mise à mort d&#39;un homme désarmé&nbsp;! Et vous nous excuserez bien volontiers de penser qu&#39;il y a plus de cardiaques parmi vous que parmi les jeunes en pleine santé que votre police assassine.</strong></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:12px;"><strong>NOUS EXPRIMONS NOTRE SYMPATHIE ET NOTRE SOLIDARITE SANS FAILLE </strong></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:12px;"><strong>POUR LES FAMILLES DES VICTIMES !</strong></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:12px;"><strong>VERITE ET JUSTICE !</strong></span></p> <p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">&nbsp;</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-cat field-type-taxonomy-term-reference field-label-above clearfix"><h3 class="field-label">Catégorie: </h3><ul class="links"><li class="taxonomy-term-reference-0"><a href="/?q=histoire-de-bavures" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel">Histoire de bavures</a></li></ul></div> Thu, 26 Jan 2012 02:26:39 +0000 copwatch 111 at https://copwatchnord-idf.org https://copwatchnord-idf.org/?q=node/111#comments Amiens https://copwatchnord-idf.org/?q=node/75 <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: center;"><span style="font-size:16px;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </span><u><strong><span style="font-size:24px;">Retour sur le procès de 3 policiers néo-nazis </span></strong></u></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: center;"><u><strong><span style="font-size: 24px;">de la BAC d&#39;Amiens.</span></strong></u></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;"><span style="font-size: 16px;">&nbsp; En Février 2008, dans le bar &laquo;&nbsp;My goodness&nbsp;&raquo; à Amiens, 5 personnes tendaient le bras droit aux cris de sieg heil devant un public bon enfant. Parmi ces 5 personnes, 3 policiers de la BAC d&#39;Amiens se réclamant du White Power.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;"><span style="font-size:16px;">Ces policiers, suspendus depuis 3 ans, passaient en procès les 22 et 23 mars dernier au Tribunal de Grande Instance d&#39;Amiens ou des amis voyageurs étaient présents. Tous 3 étaient membres de la BAC. Le verdict est tombé le 3 Mai 2011. Les photos étant interdites au sein de tribunaux, nous sommes remontés par les réseaux sociaux.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;"><span style="font-size:16px;">Le premier policier, Aurélien Cloët a été jugé pour les fait suivants:</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;"><strong><span style="font-size:16px;">-Menaces et actes d&#39;intimidation visant à empêcher des personnes de témoigner</span></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;"><strong><span style="font-size:16px;">-Provocations à la discrimination et à la haine raciale</span></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;"><u><span style="font-size:16px;">Le 3 Mai, il a été acquitté</span></u>.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: justify;"><span style="font-size:16px;">Malgré ces chefs d&#39;inculpation, on découvre quand même qu&#39;Aurélien continue à pavaner sur les réseaux sociaux.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: center;"><img alt="" class="media-image" style="width: 269px; height: 310px;" typeof="foaf:Image" src="https://copwatchnord-idf.org/sites/default/files/styles/large/public/aze.jpg" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">L&#39;amitié n&#39;a visiblement pas de prix et la solidarité compte dans la police. Aurélien est toujours très lié à son ex-collègue du My Goodness, Stéphane Nolland.</font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: center;"><img alt="" class="media-image" typeof="foaf:Image" src="https://copwatchnord-idf.org/sites/default/files/styles/large/public/fhj.jpg" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">Stéphane Nolland, second policier adepte du white power a été jugé pour les faits suivants:</font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><strong><font size="3">-Menaces et actes d&#39;intimidation visant à empêcher des personnes de témoigner</font></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><strong><font size="3">-Provocations à la discrimination et à la haine raciale</font></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">Stéphane regrette son métier, Il avait vraiment l&#39;air de s&#39;y plaire...</font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: center;"><img alt="" class="media-image" typeof="foaf:Image" src="https://copwatchnord-idf.org/sites/default/files/styles/large/public/jkp.jpg" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">Stéphane et ses collègues mettaient ce genre de comportement sur le motif de l&#39;alcool. Visiblement ça ne les a pas calmé.</font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none; text-align: center;"><img alt="" class="media-image" typeof="foaf:Image" src="https://copwatchnord-idf.org/sites/default/files/styles/large/public/lp.jpg" /></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><u><font size="3">Stephane Nolland a été acquitté.</font></u></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">Enfin le plus gros poisson, Fabrice Lengelé, ancien chef de la BAC de jour d&#39;Amiens, connu pour ses participations aux diverses elections avec le FN, était syndiqué au FPIP (syndicat d&#39;extrême droite de la police nationale)</font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">Dans ce procès, Fabrice Lengelé était accusé de: </font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><strong><font size="3">-Menaces et actes d&#39;intimidation visant à empêcher des personnes de témoigner</font></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><strong><font size="3">-Provocations à la discrimination et à la haine raciale</font></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><strong><font size="3">-Violence.</font></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><u><font size="3">Pour ces chefs d&#39;inculpation, Fabrice n&#39;a eu qu&#39;une amende de 1000 euros. </font></u></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">Dans une autre affaire, Fabrice Lengelé a été jugé pour: </font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><strong><font size="3">-Violation du secret professionnel</font></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><strong><font size="3">-Vol aggravé</font></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none">&nbsp;</p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none"><font size="3">Dans ce procès du nazisme ordinaire, les parties civiles et la justice ont fait appel du jugement rendu. Il est en effet hallucinant de voir que pour des faits aussi grave, de plus commis par des flics hors service usant de leur fonction, l&#39;équivalent de 2 bouts de papier de 500 euros soit demandé comme sentence. Par comparaison, un outrage entraîne du sursis.</font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-decoration: none;">&nbsp;</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-cat field-type-taxonomy-term-reference field-label-above clearfix"><h3 class="field-label">Catégorie: </h3><ul class="links"><li class="taxonomy-term-reference-0"><a href="/?q=histoire-de-bavures" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel">Histoire de bavures</a></li></ul></div> Wed, 12 Oct 2011 22:12:28 +0000 copwatch 75 at https://copwatchnord-idf.org https://copwatchnord-idf.org/?q=node/75#comments Chronologie des assassinats raciaux effectués par la police de 1971 à 2009 (Pdf) https://copwatchnord-idf.org/?q=node/38 <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"> <p style="text-align: justify;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<span style="font-size:16px;">&nbsp;&nbsp; A travers une chronologie et divers textes, cette brochure met en évidence la mécanique de &laquo;&nbsp;ratonnade en boucle&nbsp;&raquo; qui se situe en trois temps&nbsp;: Il y a le flic qui tue, le plus souvent un maghrébin ou un noir, le plus souvent jeune, et le plus souvent habitant d&rsquo;un quartier populaire&nbsp;; ensuite, il y a les médias qui portent la version policière et des représentant-e-s de l&rsquo;Etat, où la victime devient le /la coupable&nbsp;: &laquo;&nbsp;la police a fait son travail...&nbsp;&raquo;&nbsp;; puis il y a la justice qui prononce un non-lieu ou fait traîner l&rsquo;affaire, pour finalement, le plus souvent innocenter l&rsquo;assassin. Pendant ce temps, la colère gronde, le quartier est mis sous régime spécial, les dispositifs d&rsquo;exceptions se répètent invariablement des &laquo;&nbsp;couvre- feux&nbsp;&raquo; aux &laquo;&nbsp;plans banlieues&nbsp;&raquo;. L&rsquo;expédition punitive se poursuit, la gestion néo-coloniale des quartiers s&rsquo;illustre dans toute sa splendeur... et les révolté-e-s sont réprimé-e-s avec une toute autre sévérité par cette même justice par ailleurs si clémente...</span></p> </div></div></div><div class="field field-name-field-cat field-type-taxonomy-term-reference field-label-above clearfix"><h3 class="field-label">Catégorie: </h3><ul class="links"><li class="taxonomy-term-reference-0"><a href="/?q=histoire-de-bavures" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel">Histoire de bavures</a></li></ul></div><div class="field field-name-field-pdf field-type-file field-label-above"><div class="field-label">Pièce jointe:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><span class="file"><img class="file-icon" alt="" title="application/pdf" src="/modules/file/icons/application-pdf.png" /> <a href="https://copwatchnord-idf.org/sites/default/files/ratonnades-64p-A5-fil.pdf" type="application/pdf; length=3428820" title="ratonnades-64p-A5-fil.pdf">ratonnades-64p-format A4</a></span></div><div class="field-item odd"><span class="file"><img class="file-icon" alt="" title="application/pdf" src="/modules/file/icons/application-pdf.png" /> <a href="https://copwatchnord-idf.org/sites/default/files/ratonnades-64p-A5-cahier.pdf" type="application/pdf; length=3448835" title="ratonnades-64p-A5-cahier.pdf">ratonnades-format brochure</a></span></div></div></div> Sun, 24 Jul 2011 10:20:55 +0000 copwatch 38 at https://copwatchnord-idf.org https://copwatchnord-idf.org/?q=node/38#comments Recensement des victimes de 1991 à 2010 https://copwatchnord-idf.org/?q=node/32 <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"> <p align="CENTER">&nbsp;</p> <p align="CENTER"><span style="font-size:18px;">PERSONNES TUES OU&nbsp; BLESSES ( connus )</span></p> <p align="CENTER"><span style="font-size:18px;">PAR OU A CAUSE DE LA POLICE<br /> DEPUIS 1991 EN FRANCE</span></p> <p align="CENTER">&nbsp;</p> <p><strong><font size="5"><u>1991 : 3 Morts et 1 blessé</u></font></strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Aissa Ihich</strong>, 19 ans.Le 25 mai 1991 battu par la police au comissariat de Mantes-la-jolie. Meurt en garde à vue.<br /> La Cour de Versailles condamne les policiers responsables de la mort du jeune, à dix mois de prison avec sursis le 20 mars 2001.<br /> La Cour d&rsquo;Appel de Versailles réduira finalement la peine des policiers à huit mois de prison avec sursis ce qui leur permettra de ne pas être révoqués, et de bénéficier de l&rsquo;amnistie présidentielle<br /> (applicable aux peines inférieures à neuf mois de prison).</p> <p><strong>Youssef Khaïf</strong>, 23 ans, tué d&rsquo;une balle dans la nuque par le policier Pascal Hiblot en 1991 ( a Mantes-la-jolie).<br /> Après dix ans de procédure (instruction interminable, non-lieu, appel&hellip;),le jury de la Cour d&rsquo;assises de Versailles acquitte.<br /> [28 septembre 2001] La balle avait été tirée à une distance estimée supérieure à douze mètres par les expertises balistiques et l&rsquo;autopsie.</p> <p><strong>Ahmed Selmouni</strong> torturé par 5 policicers à Bobigny frappé à coups de poing, de pied, de batte de base-ball et de matraque et tiré par les cheveux. On lui a aussi uriné dessus et on l&rsquo;a menacé avec une seringue et un chalumeau. (93) [nov 91]</p> <p><strong>Arumum Fiva </strong>mort étouffé par 2 policiers de la PAF pendant son expulsion à l&rsquo;aéroport de Roissy. [24 Aout 1991]</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>1992 : 1 Mort </u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Thibaut Cottoni</strong>, 13 ans, tué lors d&rsquo;un cambriolage dans une cave à Asnières-sur-Seine par la BAC en janvier 1992.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>1993 : 9 morts, 1 blessé</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Mourad Tchier </strong>20 ans tué par balle par un policier pendant une poursuite le 27 décembre 1993 à Lyon</p> <p><strong>Maftha Belkham </strong>19 ans tué d&rsquo;une balle dans la tête par un policier pendant le cambriolage d&rsquo;un magasin de sport à Firminy le 8 juin 1993.</p> <p><strong>Eric simonté </strong>18 ans tué d&rsquo;une balle dans la tête par un policier. Celui -ci, son arme de service a la main, tentait de lui passer les menottes lors d&rsquo;une interpellation en flagrant délit pour vol de pneus. Le policier, bien note par ses supérieurs, est inculpe d&#39;homicide involontaire&rsquo;, place sous contrôle judiciaire et suspendu par le ministre de l&rsquo;Intérieur. [Avril 93]</p> <p><strong>Fabrice Omont</strong> 15 ans tué d&rsquo;une balle dans le dos alors qu&rsquo;il est pris en chasse par deux policiers motards pour vol de voiture le 14 avril 1993 dans la manche.</p> <p><strong>Rachid Ardjouni 17 ans </strong>En avril 1993, à Wattrelos, un policier ivre empoigne Rachid Ardjouni, le jette au sol, pose un genou sur son dos, puis lui tire une balle dans la tête. Résultat : six mois de prison ferme. La peine n&rsquo;étant pas inscrite à son casier judiciaire, le meurtrier pourra continuer à exercer le métier de policier.</p> <p><strong>Makomé M&rsquo;BOWOLE</strong>, mort à 17 ans en garde à vue d&rsquo;une balle dans la tête à Paris 18. [6 avril 1993] Verdict en février 1996 : 8 ans de prison pour Pascal Compain.</p> <p><strong>Pascal Taïs</strong> mort à la suite de violences en cellule de dégrisement à Arcachon. [7 avril 1993] 2 non-lieux suivront avec la négation des faits et des évidences.</p> <p><strong>Franck Moret,</strong>29 ans, abattu d&rsquo;une balle dans la tête par un gendarme le 25 juillet 1993. Le tribunal correctionnel de Valence relaxe.[25 novembre 1997] Le procureur avait pourtant demandé une forte peine d&rsquo;emprisonnement. Au cours du procès, l&rsquo;accusé avait fait valoir qu&rsquo;un gendarme peut tirer s&rsquo;il n&rsquo;a pas d&rsquo;autre moyen pour stopper un véhicule,comme le prévoit un décret de 1903, jamais abrogé.</p> <p><strong>José Etienne</strong> 23 ans insulté tabassé et menacé d&rsquo;une arme sur sa tempe lors de la fete de la musique[1993]</p> <p><strong>Romuald Duriez</strong> 21 ans<strong> </strong>tué d&rsquo;une balle dans la tete par un policier alors qu&rsquo;il tentai de voler un pack de bière à Arles.(13) [1993]</p> <p><strong>Tarcem Taqi</strong> tabassé,piétiné et insulté en sortant d&rsquo;un restaurant à belleville par le brigadier Francis Catry pour avoir oublié ses papiers. Il a été hospitalisé. Les policiers ont déposés plainte pour coups et blessures volontaires sur agent de la force publique, outrage et rébellion. Mais il est propriétaire d&rsquo;une galerie d&rsquo;art, fils de l&rsquo;ancien délégué permanent des Emirats arabes unis auprès de l&rsquo;Unesco, et à ce titre titulaire d&rsquo;un double passeport assez chic,du coup le policier a été placer en mandat de dépôt.(75) [1993]</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>1994: 3 morts</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Ibrahim Sy</strong> 18 ans tué par balle par un gendarme le 27 janvier 1994 à val de reuil près de Rouen</p> <p><strong>Joël Nebor/Frédéric Adom</strong> tués par balle par un policier en civil pendant un vol à paris le 2 juin 1994.</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>1995 : 1 mort</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p>Todor BOGDANOVIC, enfant tsigane du Monténégro de 7 ans tué à la frontière de Sospel, le 20 août 1995, par le sous-brigadier Carrenco de la DICCILEC, tandis qu&rsquo;avec sa famille, il fuyait la Yougoslavie en guerre,</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u><b>1996 : 2 morts</b></u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Sada</strong>, mort noyé dans la Seine alors qu&rsquo;il était pourchassé par des gendarmes. [8 juillet 1996]</p> <p><strong>Jawad Zaouiya </strong>20 ans, et son co-détenu asphyxiés en détention provisoire à Bois d&rsquo;Arcy (78). [23 Juillet 1996]</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>1997 : 7 morts</u></font></strong></p> <p><strong>1 jeune </strong>s&rsquo;est tué en sautant du deuxième étage d&rsquo;un immeuble et meurt de ses blessures À Paris. [25 juin 1997] Aucune instruction ouverte.</p> <p><strong>1 jeune homme</strong> tué d&rsquo;une balle dans la tête par des gendarmes dans le Gard.[5 août 1997] Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Lakdhar Aissaoui</strong> 34 ans, mort par pendaison à la maison d&rsquo;arrêt St-Joseph à Lyon (69). [12 Septembre 1997]</p> <p><strong>Djamel Krima</strong> décédé à la maison d&rsquo;arrêt de Grasse (06). [Novembre 1997]</p> <p><strong>1 jeune</strong> motard tué par un policier municipal de La Seyne-sur-Mer (83).[Novembre 1997] Le 13 décembre 1997, le tribunal correctionnel de Toulon établit la responsabilité du policier, mais les juges ne le condamnent qu&rsquo;à quatre mois de prison avec sursis.</p> <p><strong>Abdelkader Bouziane</strong> 16 ans, tué d&rsquo;une balle dans la nuque par un policier dans la forêt de Fontainebleau. [18 décembre 1997] Le 16 décembre 2001, le policier en cause bénéficiera d&rsquo;un non-lieu.</p> <p><strong>Fabrice Fernandez</strong> 24 ans, tué d&rsquo;une balle dans la tête<br /> &nbsp;par le policier Carvallo dans un commissariat de Lyon (69). [20 décembre 1997] Fait rare, le policier sera condamné à 12 ans de prison ferme.</p> <p><strong>&nbsp;Momar Diop </strong>roué de coups par des policiers pendant une manifestation a saint denis, arreté et condamné à 4 mois de prison pour &laquo;violences à agents&raquo;.</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>1998 : 7 morts 1 blessée</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Smaïn Massoui Massoui</strong> 21 ans, pendu dans sa cellule à Lyon (69), 2 jours avant sa sortie. [9 mai 1998]</p> <p><strong>1 &laquo; sans-domicile-fixe &raquo;</strong> tué de 3 balles par un policier en civil pour lui avoir demandé une cigarette à Tarbes (65). [31 août 1998] Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Sydney Manoka Nzeza</strong> 25 ans, jeté à terre menotté et asphyxié par 5 policiers, alors qu&rsquo;il se promenait en rollers à Tourcoing. [6 novembre 1998] Le 5 juillet 2000, le tribunal relaxe 3 des 5 policiers. Les 2 policiers jugés directement responsables de la mort du jeune homme sont condamnés à sept mois de prison avec sursis.</p> <p><strong>2 jeunes</strong> tués par des gendarmes à Riom (63). [15 novembre 1998] Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Mohammed Saoud</strong>, écrasé et étouffé par 3 policiers à Toulon (83). [20 novembre 1998] Les faits se déroulent sur la terrasse de son domicile, l&rsquo;homme était alors à terre, menotté et maîtrisé. Le 12 octobre 2000, les policiers mis en cause bénéficient d&rsquo;un non-lieu.</p> <p><strong>Habib 17 ans</strong>, tué d&rsquo;une balle dans la tête à bout portant par un policier accompagné de ses collègues à Toulouse (31) lors d&rsquo;une interpellation. [13 décembre 1998] le policier meurtrier est condamné à 3 ans de prison avec sursis&hellip;</p> <p><strong>Une jeune femme</strong> agressée sexuellement au CRA de nanterre.Le 13 septembre 1998, quatre policiers entrent dans la chambre qu&rsquo;une jeune femme, placée en rétention à la préfecture de Nanterre, occupe seule. L&rsquo;un d&rsquo;eux se masturbe devant elle, pendant que les trois autres la harcèlent 1 heure durant. Sa résistance à leurs propositions les fait finalement partir. Les policiers sont mis en examen le 17 septembre et placés sous contrôle judiciaire. Ils nient les faits et accusent la jeune femme de les avoir aguichés.</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>1999 : 8 morts, 2 blessés</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Lionel O</strong>., abattu par des balles policières d&rsquo;une patrouille de l&rsquo;Unité mobile spécialisée (UMS). Seine-Saint-Denis (93). [25 janv 1999]</p> <p><strong>1 homme de 27 ans</strong> tué par un gendarme d&rsquo;une balle en pleine tête à Caen (14). [30 janvier 1999] Le gendarme affirme que la balle est partie accidentellement. Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Nordine Maamcha</strong> 31 ans, pendu en isolement à la maison d&rsquo;arrêt de St-Paul à Lyon (69). [31 janvier 1999]. 2 mois avant sa sortie, la famille est prévenue par téléphone par un responsable anonyme de la prison et le rapport d&rsquo;autopsie n&rsquo;a pas été remis à la famille.</p> <p><strong>Younès Aalilouch</strong> 23 ans, handicapé, mort à la maison d&rsquo;arrêt de St-Joseph à Lyon (69). [mai 1999]. Au cours d&rsquo;un parloir avec les membres de sa famille, il s&rsquo;était plaint d&rsquo;avoir subi des violences de la part des surveillants. Un médecin de la prison annonce le suicide de Younès : pourtant les conditions du décès restent inexpliquées.</p> <p><strong>1 chauffeur de taxi</strong> guadeloupéen, tué d&rsquo;une balle dans la tête par un lieutenant de police. [14 mai 1999] Le tribunal de Bobigny acquitte. Une semaine auparavant, le policier avait été décoré de la médaille d&rsquo;honneur de la police française.</p> <p><strong>Arunam Fiva</strong>, tué par un commissaire de police et un inspecteur en service à Roissy au cours de son expulsion. [23 juin 1999] Le tribunal de Bobigny relaxe.</p> <p><strong>Maryse</strong>, mère de famille interpellée lors d&rsquo;un contrôle autoroutier par la police communale d&rsquo;Aulnay-sous-Bois sur l&rsquo;A3, violée-torturée-battue-insultée par 4 CRS au Commissariat d&rsquo;Argenteuil (95). [15 aout 99] Le service médico légal du Professeur Garnier a confirmé l&rsquo;aspect médical du viol en précisant que l&rsquo;opération était urgente du fait de la présence d&rsquo;un corps étranger (lanière de cuir d&rsquo;un équipement de CRS qui avait été introduite dans les organes génitaux de la victime).</p> <p><strong>Sabri Zaïter</strong> 20 ans, mort à la maison d&rsquo;arrêt de Grasse. [Août 1999] La version officielle, il se serait étouffé avec un oreiller&hellip;au mitard.</p> <p><strong>1 homme de 28 ans</strong> tué d&rsquo;une balle dans la tête par un policier à Cormeilles-en-Parisis, lors d&rsquo;un simple contrôle d&rsquo;identité. [1er septembre 1999] Le policier affirme avoir tiré en l&rsquo;air. Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Hilarion</strong> éborgner par un tir de flashball sur l&rsquo;ile de la réunion en 1999</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2000 : 3 morts</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>1 homme </strong>est mort au commissariat de police de Mayenne (52). [24 mars 2000]. On évoque un suicide par étouffement, mais, quelques jours plus tard, l&rsquo;autopsie révèle des &nbsp;&raquo; ecchymoses inexpliquées &nbsp;&raquo; et des hématomes autour du cou. Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Riad Hamlaoui</strong> 23 ans, tué d&rsquo;une balle dans la nuque à bout portant par un policier accompagné de son collègue à Lille (59). [16 avril 2000] Riad était assis dans une voiture à l&rsquo;arrêt côté passager en train de boire avec un ami. Le 4 juillet 2002, le policier, reconnu coupable, sera condamné à 3 ans de prison avec sursis.</p> <p><strong>Ali Rezgui</strong> 19 ans, tué par un policier à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne 77) alors qu&rsquo;il forçait un barrage au volant d&rsquo;une fourgonnette.</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2001 : 8 morts</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>1 jeune homme</strong> tué par un gendarme à Saint-Martin-d&rsquo;Uriage. [10 février 2001] Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>1 jeune homme</strong> tué à la suite d&rsquo;une course-poursuite avec la police à Montigny-les-Cormeilles. [19 juin 2001] Pris en chasse par des policiers alors qu&rsquo;il roulait sans casque, en compagnie d&rsquo;un ami. Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>4 jeunes hommes</strong>, morts dans un accident de voiture causé par une course-poursuite avec des policiers sur les hauteurs de Thonon-les-Bains. [13 octobre 2001] Aucune instruction n&rsquo;est ouverte</p> <p><strong>1&nbsp;homme</strong> mort après une nuit passée en garde-à-vue au commissariat de police du 9ème arrondissement de Paris. [29 octobre 2001] Plusieurs personnes témoignent de la brutalité de son interpellation, alors qu&rsquo;il était au volant de sa voiture. Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>1 jeune homme</strong>, mort d&rsquo;une crise cardiaque en pleine rue lors d&rsquo;un contrôle d&rsquo;identité à Antibes. [5 novembre 2001] Les policiers ont empêché ses camarades de lui faire un massage cardiaque. Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>2002 : 5 morts 1 bléssé</strong></p> <p><strong>Moussa 16 ans</strong>, tué d&rsquo;une balle dans la tempe par un policier lors d&rsquo;une course-poursuite en voiture. [2 janvier 2002] Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Xavier Dem</strong>, tué d&rsquo;une balle dans la tête lors d&rsquo;une interpellation au domicile de son grand-père à Dammarie-les-Lys (77) [mai 02] Aucune suite judiciaire connue.</p> <p><strong>Mohamed Berrichi</strong>, mort d&rsquo;une chute de moto pendant une course-poursuite à Dammarie-les-Lys (77) [mai 02] Les policiers avaient pris en chasse le jeune homme parce qu&rsquo;il ne portait pas de casque. Aucune instruction n&rsquo;est ouverte.</p> <p><strong>Georges Mondésir</strong> 42 ans, mort étouffé par la clé au cou d&rsquo;un policier à Châtenay-Malabry (92). [sept 02] Selon les témoins, contrairement à ce qui s&rsquo;est dit, il est bel et bien mort entre les mains des policiers, sur la pelouse en bas de chez lui, sous les yeux des mômes avec qui il jouait quelques instants auparavant.</p> <p><strong>Ricardo Barrientos 52 ans</strong>, mort d&rsquo;un malaise cardiaque à Roissy (95) lors de son expulsion forcée en avion. [déc 02]</p> <p><strong>KARIM LATIFI</strong> frappé et insulter par des policiers à paris<strong> (75) [2002]</strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2003 : 7 morts, 1 blessés</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Getu Hagos</strong> 24 ans, étouffé dans un avion lors de son expulsion à Roissy (95). [janv 03] Le chef de cabine de l&rsquo;avion témoignera de la violence des policiers : l&rsquo;un d&rsquo;entre eux s&rsquo;est &laquo;assis sur la taille et les cuisses&raquo; du jeune Somalien, le 2nd &laquo;sur le thorax&raquo;, et le 3èmè a appliqué un coussin sur sa tête pour étouffer ses cris. Les trois fonctionnaires sont suspendus, et une enquête est ouverte.</p> <p><strong>Manikkavasakar Kanavathipphillai</strong>, mort lors d&rsquo;une garde-à-vue à Saint-Aybert (59). [fév 03]</p> <p><strong>Mourad Belmokhtar</strong> 17 ans, tué d&rsquo;une balle dans la nuque par un policier à Nîmes (30) [mars 03]</p> <p><strong>Aurélien Joux</strong> 24 ans, tué par balle à Feurs (32) [mars 03]</p> <p><strong>Nicolas Billotet</strong> 23 ans, tué par balle, à Lyon (69) [mars 03]</p> <p><strong>Jamel</strong> opéré pour une ablation de la rate et une partie du pancréas suite à &laquo;un coup direct violent et très localisé&raquo;, 17 mai 2003 à Champigny (94)</p> <p><strong>Léon 50 ans,</strong> mort pendant qu&rsquo;il est &laquo; maîtrisé &raquo; sur le trottoir (75) [juil 03]</p> <p><strong>Sofian 18 ans</strong>, mort dans la prison de Pontet (84) [déc 03]</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2004 : 8 morts 2 blessés</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Abdelkarim Aouad</strong> 30 ans, mort dans un commissariat de Marignane (13) [fév 04]</p> <p><strong>Un jeune de 20 ans</strong>, mort dans la maison d&rsquo;arrêt d&rsquo;Elsau (67) [mars 04]</p> <p><strong>Hassan Jabiri</strong> 33 ans, tué d&rsquo;une balle dans la tête tirée par un gendarme suite à un contrôle, à Strasbourg (67). [mars 04] En Janvier 2009, la cour d&rsquo;appel de Colmar condamne le gendarme à une peine de huit mois de prison avec sursis.</p> <p><strong>Mickaël</strong>, grapheur de 19 ans, noyé par cinq mètres de fond dans la Marne sous les yeux de la police qui le poursuivait pour un tag sur un mur antibruit. [avril 04]</p> <p><strong>Ibrahim Diakite</strong> 7 ans, mort d&rsquo;une balle dans la tête à son domicile tirée par un voisin policier à Paris 19 (75). [juin 04]</p> <p><strong>Abdelhafid Rouag</strong> 45 ans, mort après un passage dans le commissariat de Paris 17ème (75) [oct 04] Suite inconnue</p> <p><strong>Abdelmadjid Madi</strong> torturé par des policiers en seine Saint Denis (93) [04]</p> <p><strong>Brice Petit</strong> brutalisé et accusé de violences et d&rsquo;outrage par des policiers pour s&#39;être interposer alors qu&rsquo;il insistait à une interpellation violente à Montpellier. [04]</p> <p><strong>Giovanni Rivas</strong> 17ans victime de violences policières à Nouméa en Nouvelle Calédonie</p> <p><strong>Jérémy Taillandier</strong> tué par un gendarme en 2004.</p> <p><strong>R. L. / M.-J. D</strong> victimes de violences policières en 2004</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2005 : 6 morts, 3 blesses</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Abou Bakari Tandia</strong> meurt des suites de sa garde-à-vue au commissariat de Courbevoie (92) [janv 05]</p> <p><strong>Balé Traoré</strong>, grièvement blessé à bout pourtant par un policier dans lequartier de la Goutte d&rsquo;Or, alors qu&rsquo;il n&rsquo;avait lui même pas d&rsquo;arme. [7 mars 2005]</p> <p><strong>Un jeune</strong> de 17 ans, tué lors d&rsquo;une poursuite par des policiers à Aubervilliers (93) [avril 05]</p> <p><strong>Samir Abbache</strong> 26 ans, mort à la prison de Mulhouse (68) [oct 05]</p> <p><strong>Zied</strong> 17 ans et <strong>Bouna</strong> 15 ans, poursuivis par la police et morts électrocutés dans un transformateur à Clichy-sous-Bois (93). [oct 05]<br /> <strong>Muhittin Altun</strong> avait été grièvement brulé.</p> <p><strong>Eric Blaise</strong>, mort dans des conditions plus que suspectes au mitard de Fleury-Mérogis (91) [nov 05]</p> <p>Aux Mureaux, en juillet 2005,<strong> un adolescent de 14 ans</strong> touché par un tir de flash ball&nbsp;perd un œil touché par un tir de flash ball.</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2006 : 10 morts, 6 bléssés</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Eric Mourier</strong> 28 ans, mort au mitard de la prison Saint-Joseph (69). [janv 06]</p> <p>2 frères <strong>Malik</strong> et <strong>Issaga</strong>, insultés (&laquo;sales nègres&raquo;) et battus par des policiers chez eux devant leur mère à Cergy (95). [18 mars 2006] Pour un simple &laquo; Salam Aleikoum &raquo; lancé à un ami qui subit un contrôle routier devant leur maison.</p> <p><strong>Nourredine</strong> 18 ans, poursuivi par la police, sa moto a percuté un mur à Montpellier (34). [mai 06]</p> <p><strong>Fethi Traoré</strong> 31 ans, noyé dans la Marne (94) lors d&rsquo;une poursuite. [mai 06]</p> <p><strong>Komotine</strong> mère de famille, insultée gazéé menottée et trainée par 4 policiers devant ses enfants et ses voisins à Montfermeil ( 93). [29 mai 2006] Selon un certificat médical, elle souffre de brûlures aux yeux par les gaz lacrymogènes, de douleurs aux cervicales, au bras et au genou.</p> <p><strong>Vilhelm Covaci</strong> 20 ans, noyé dans le canal de Saint Denis (93) lors d&rsquo;une poursuite [juin 06]</p> <p><strong>Daniel Moldovan</strong> a également sauté dans l&rsquo;eau avant d&rsquo;être interpellé et tabassé jusqu&rsquo;à en perdre connaissance.</p> <p><strong>Deux réfugiés</strong>, poursuivis, écrasés sur une autoroute à Calais (32). [juin 06]</p> <p><strong>Un pére de famille</strong> 45 ans, meurt après un contrôle d&rsquo;identité à Paris 18 Barbès (75) [juin 06]</p> <p>En octobre 2006 à Clichy-sous-Bois,&nbsp;<strong> un jeune de 16 ans</strong> touché au flash ball perd un œil.</p> <p><strong>Taoufik El-Amri</strong>, noyé par hydrocution dans un canal de Nantes (44) après un contrôle de police. [ nov. 2006]</p> <p><strong>Guillaume Perrot</strong>, noyé à Corbeil-Essonnes après avoir été laissé seul sur la berge de la Seine par des policiers [déc. 06]</p> <p><strong>Albertine Sow</strong> enceinte au moment des faits a été frappée au ventre et gazée par des policiers alors qu&rsquo;elle était temoin de violences policières à paris. [Aout 06]</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2007 : 19 morts, 2 bléssés</u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>1 jeune </strong>de 17 ans bléssé par balle par un policier à Grigny (91) [mai 07]</p> <p><strong>Jonathan</strong> 24 ans, grapheur, mort en tombant d&rsquo;un toit en voulant échapper à la police à Montpellier (34). [janv 07]</p> <p><strong>Raouf et Tina </strong>de 15 et 17 ans, morts lors d&rsquo;une poursuite par des policiers à Saint-Fons, près de Lyon (69). [fév 07] 1 rescapé de 16 ans, Myriam Bahmed 17 ans tombe dans le coma.</p> <p><strong>Louis Mendy</strong> 34 ans et père de famille, tué d&rsquo;une balle dans la tête par un policier à Toulon (83). [3 07]</p> <p><strong>Pierre</strong>, visé à la tête et frappé par un flash-ball dans une manifestation lycéenne. Pierre a perdu l&rsquo;œil droit le 27 novembre 2007 à Nantes.</p> <p><strong>Un homme</strong> de 58 ans, mort dans la cellule de dégrisement du commissariat à Bordeaux (33). [juin 07]</p> <p><strong>Lamine Dieng</strong> 25 ans, mort dans un fourgon de police à Paris (75). [juin 07]</p> <p><strong>Nelson</strong> 14 ans, mort après avoir été fauché par une voiture de police sur un passage clouté à Marseille (13). [juin 07]</p> <p><strong>Elmi Mohammed</strong> 23 ans, mort noyé dans la Saône après avoir été poursuivi par la police (69). [juin 07]</p> <p><strong>1 homme</strong> de 40 ans, tué par balle suite à un contrôle d&rsquo;identité par des policiers du Service régional des transports de la gare du Nord à Paris. [27 juillet 2007]</p> <p><strong>Ait Brahim Moulay Mohamed</strong> 27 ans, mort par pendaison dans les douches du centre de rétention administrative de Bordeaux (33). [juil 07]</p> <p><strong>Un homme</strong> de 37 ans, mort lors de sa garde-à-vue à Rouen (76). [juil 07]</p> <p><strong>Un homme</strong> de 45 ans, tué de 6 coups de feu à la gare du Nord, Paris (75). [août 07]</p> <p><strong>Un homme</strong> de 48 ans, mort dans une cellule de dégrisement au commissariat de Dieppe (76). [sept 07]</p> <p><strong>Chulan Liu</strong> 51 ans et sans papiers, morte après un saut par la fenêtre à l&rsquo;arrivée de la police, Paris (75) [sept 07]</p> <p><strong>Joseph RANDOLPH</strong> 42 ans, mort après son interpellation des suites d&rsquo;un &laquo; malaise cardio ventilatoire survenu dans un véhicule de police &raquo;</p> <p><strong>Un homme</strong> de 58 ans, mort dans une cellule de dégrisement au commissariat central de Bordeaux après avoir été interpellé pour ivresse sur la voie publique dans la banlieue bordelaise (33). [15 juin 07]</p> <p><strong>1 homme </strong>de 27 ans, mort par pendaison dans les douches du centre de rétention administrative, situé au sous-sol du commissariat central de Bordeaux (33). [12 juin 07]</p> <p><strong>Larami et Mushin</strong>, morts suite à une collision avec une voiture de police à Villiers-le-Bel (95). [nov 07]</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2008 : 11 morts, 7 blessés </u></font></strong></p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong>Lu Semedo Da Veiga</strong> 28 ans, mort à la prison de Fresnes (94) suite à un refus de soins. [janv 08]</p> <p><strong>Reda Semmoudi</strong>, mort après une chute du 9ème étage lors d&rsquo;une perquisition à Noisy-le-Sec (93). [janv 08]</p> <p><strong>Baba Traoré 29 ans</strong>, mort noyé dans la Marne (94) suite à une poursuite par la police. [avril 08]</p> <p><strong>Abdelakim Ajimi</strong>, mort étouffé par plusieurs policiers à Grasse (06). [mai 08]</p> <p><strong>Joseph Guerdner 27 ans</strong>, tué de 7 balles dans le dos en fuyant menotté dans le Var (83). [mai 08]</p> <p><strong>Lamba Soukouna 28 ans</strong>, frappé à coup de crosse et de flashball à la tête par un brigadier en présence de 3 autres &laquo; collègues &raquo; à Villepinte. [8 mai 2008] Lamba souffre de la drépanocytose, il a porté plainte.</p> <p><strong>Mohamed</strong> père de famille, tué par balles à Corbeil-Essonnes (91). [19 juin08]</p> <p><strong>Salem Essouli</strong>, mort par manque de soins au centre de rétention administrative de Vincennes (75). [juin 08]</p> <p><strong>Fakraddine Zarai Zarai</strong> 30 ans, mort par pendaison au radiateur de sa cellule dans la prison de Saint Quentin Fallavier à Lyon (69). [8 août 2008] A 2 semaines de sa libération.</p> <p><strong>Ilies 16 ans</strong>, mort lors d&rsquo;une poursuite par des policiers de la BAC de Romans sur Isére (Drôme). [29 septembre 2008]</p> <p><strong>Elvis Akpa</strong>, mort suite à une chute du septième étage en tentant d&rsquo;échapper à la police à Paris. [1er Octobre 2008]</p> <p><strong>1 homme de 22 ans et 1 adolescent de 14 ans</strong>, matraqué et blessé par un projectile de Taser par deux policiers pendant un contrôle d&rsquo;identité à Montfermeil (93).[8 octobre 2008] Les deux frères bénéficieront de six jours d&rsquo;ITT.</p> <p><strong>Abdoulaye Fofana</strong> 20 ans, tabassé dans le hall de son immeuble par 2 policiers à coups de matraque, tonfa et crosse de flash-ball, à Montfermeil(93). [14 octobre 2008]</p> <p><strong>NAGUIB TOUBACHE 2O ans</strong>, tué par la balle d&rsquo;un gendarme à Montataire dans l&rsquo;Oise (60). [28 nov 08]</p> <p><strong>3 jeunes</strong> bléssés par balle à paris par&nbsp;2 policiers hors service ivres&nbsp;(Xeme) [29 mai 08]</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><u>2009: 5 morts, 5 blessés</u></font></strong></p> <p><strong>1 homme de 29 ans</strong>, tué par un policier au péage de Courtevroult lors d&rsquo;une course poursuite à Bussy-saint-Georges (Seine-et-Marne). [7 mars 2009]</p> <p><strong>Oussama Mouhtarim 21 ans</strong>, plongé dans le coma après une interpellation en gare de Massy (92). [28 mai 09]</p> <p><strong>ALI ZIRI 69 ans</strong>, mort à la suite d&rsquo;un contrôle policier à Argenteuil (92).[9 juin 2009]</p> <p><strong>Un étudiant de 25 ans</strong> à été touché par un tir de flash ball et a perdu son œil. (Toulouse, en mars )</p> <p><strong>Un jeune</strong> à Neuilly-sur-Marne, en mai perd également son œil à la suite d&rsquo;un tir de flash ball.</p> <p><strong>Arezki K. 61 ans</strong>, battu par des policiers à Argenteuil (92). [9 juin 2009]</p> <p><strong>Yakou SANOGO 18 ans</strong>, mort lors d&rsquo;une course poursuite par la police à Bagnolet (93). [9 aout 09]</p> <p><strong>Mohamed Boukourou</strong> <strong>41 ans</strong>, mort de manière étrange et inexpliquée dans un fourgon de police où il avait été conduit de force, à Valentigney (25). [12 nov. 2009]</p> <p><strong>Joachim</strong> touché au visage et surtout a un œil ( qu&rsquo;il perd ) par un tir de flash ball. ( Juillet 2009 à Montreuil )</p> <p><strong>Mohammed Bemouna</strong> selon la justice mort par pendaison dans en garde à vue malgré qu&rsquo;il n&rsquo;y ai aucunes traces de pendaisons sur le corps du jeune homme à Firminy dans la Loire le 08/07/2009.</p> <p><strong>Steve et benjamin</strong> tabassés par des policiers à la fin d&rsquo;une manifestation le 19 mars 2009 à Marseille. Arretés et condamnés pour outrage et rébellion. Gardés à vue 26 heures et condamnés à 1750 &euro; d&rsquo;amendes et 3000&euro; de dommages et intérêts.</p> <p><br /> &nbsp;</p> <p><u><strong><font size="5" style="font-size: 20pt"><b>2010 : 9 morts, 4 bléssés</b></font></strong></u></p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Le 8 Août 2010, a Mantes la jolie ( 78),<strong> un jeune</strong> de 17 ans se noie en tentant d&rsquo;échapper à la police.</p> <p><strong>Lassana DIARRA</strong>, mort en garde à vue dans un commissariat de la région parisienne. [2010]</p> <p><strong>Philippe C. 35 ans</strong>, dans le coma suite à une altercation avec un policier dans le commissariat du 18e arrondissement de Paris. [13 avril 2010]</p> <p><strong>Mickaël Verrelle 29 ans</strong>, Battu à Chambéry par un policier.<br /> Dans le coma.[23/24 avril 2010]</p> <p><strong>Karim BOUDOUDA 27 ans,</strong> tué d&rsquo;une balle dans la tête par la police à Grenoble. [16/07/2010]</p> <p><strong>Luigi Duquenet</strong> 22 ans, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi au cours d&rsquo;une course-poursuite après avoir forcé un contrôle. [16-17/07/2010]</p> <p><strong>Anis Feninekh</strong>, un jeune homme de 28 ans tabassé par un policier à Juvisy.( Sept. 2010)</p> <p>En octobre,<strong> un lycéen</strong> de Montreuil est touché par un tir de flash ball au visage, il perd un œil.</p> <p><strong>Louis Klinger</strong> le 28/29 Octobre meurt lors de son interpellation par la police à Dijon.</p> <p>Le 30 novembre,<strong> un homme Mamadou M. </strong>meurt après s&rsquo;être fait tapé et tazé par la police à Colombes.</p> <p>Le 14 Decembre 2010 <strong>Mostefa Ziani</strong>, né en 1967 et résident d&rsquo;un foyer de Marseille, est décédé lundi matin après avoir été victime d&rsquo;un arrêt cardiaque dû a un tir de flash-ball d&rsquo;un policier.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-cat field-type-taxonomy-term-reference field-label-above clearfix"><h3 class="field-label">Catégorie: </h3><ul class="links"><li class="taxonomy-term-reference-0"><a href="/?q=histoire-de-bavures" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel">Histoire de bavures</a></li></ul></div> Fri, 22 Jul 2011 16:19:23 +0000 copwatch 32 at https://copwatchnord-idf.org https://copwatchnord-idf.org/?q=node/32#comments