Lille: manifestation antifasciste-8 octobre 2011
Cagoule, doigts d'honneur, provocations,
l'exemplarité de la BAC.
Samedi 8 octobre 2011, une manifestation unitaire antifasciste s'est déroulée à Lille. Alors que 2500 personnes étaient présentes, de multiples provocations et incitations à l'émeute eurent lieu tout au long du cortège. La BAC de Lille et la BAC du Nord en sont les premières responsables. Certains d’entre eux, bien connus, voulaient clairement en découdre avec le cortège antifasciste, tout cela sous les yeux du DDSP du Nord Jean Claude Menault.
Nous tenons également à dénoncer l'article de Nord éclair de ce dimanche qui n'hésite pas à parler de provocations de la part de certains manifestants provoquant les forces de l'ordre en fin de manifestation. Nord Eclair annonce également des interpellations alors qu'il n'y en a eu aucune.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/10/09/contre-manifestation-anitifasciste-cnt-ldh-sud.shtml
Voici donc par l'image, le comportement des flics en civils lors de la manifestation
Les insultes ont commencé dès le départ place du marché de Wazemmes avec une série de doigts d'honneur à l'attention de la foule.
Officiers de la BAC avec une crampe au doigt
Tout au long du cortège, les services d'ordres ont eu affaire à des tentatives d'infiltration de groupes de BAC littéralement cagoulés et sans brassards.
En fin de cortège, sur les marches du palais des beaux-arts, certains officiers de la BAC se sont crus dans les tribunes du LOSC et chantaient « police-police », face aux antifascistes, à la manière des supporters de foot, les 2 bras levés. On a également retrouvé toute la flicaille en civil qui a voulu s'introduire dans le cortège.
Policier de la BAC se sentant au stade provocant la foule
Flic du départ de la manif en fin de cortège avec flashball , gazeuses et cagoules.
Ces scènes peuvent paraître saisissantes pour les novices de manifestations mais habituelles pour les piliers. C'est juste qu'elles ne sont jamais dénoncées et jamais publiées, mais ça se passe toujours comme cela, et ça s'empire.
La flicaile aujourd'hui se résume à ce portrait ci-dessous.