Les Brigades specialisées de terrain (BST)

         En août 2010, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait indiqué que les UTEQ seraient remplacées par des "brigades spéciales". Des «brigades spéciales» qui, rappelons le, servaient sous l’Occupation à « traquer l'ennemi intérieur ». Le terme a donc légèrement évolué. On parle aujourd'hui de Brigade spécialisée de Terrain (BST).

A ces BST, attachées aux «zones de délinquance» et non plus aux territoires comme l'étaient les UTEQ, sont affectés des policiers ayant bénéficié d'une formation spécifique, adaptée aux problématiques du quartier, d'une durée de 15 jours.

Des rondes quotidiennes sont censées affirmer une présence policière forte, endiguer le phénomène des marchés à la sauvette et lutter contre les trafics: stupéfiants, prostitution, vols à la tire…Les BST remplacent les UTEQ et se veulent plus musclées.

Ces policiers sont des chasseurs de pauvres. Outre les opérations sur «les marchés de la misère», leur mission est aussi de faire des contrôles dans les halls d'immeuble, pour déjouer les trafics. Avec leur équipement, on assiste à une militarisation de la police.

Identifier un policier de la BST n'est pas si difficile. Voici deux clichés qui permettront d'aider à l'identification en cas d'agression.

 

Logo de la BST

Policier de la BST avec gilet tactique comprenant :

  • gazeuse
  • taser
  • lanceur de balles de défense
  • cerflex
  • tonfa
  • radio
  • arme de poing

Les BST s'équipent au fur et a mesure de caméra oreille pour filmer " l'envers du décor " et contrer entre autre les vidéos amateurs ne montrant " qu'un seul coté de la réalité " afin d'éviter les accusations de violence. Ces caméras ont une autonomie de 3h, coutent 1000 euros l'unité et seront allumées au moment ou son détenteur le désire.

Caméra oreille