CHASSE AUX PAUVRES-BARBES: Mercredi 28 Septembre 2011
Les chiens s'ennuyaient
9h45 – Le fourgon des flics chasseurs (immatriculé 831 NWR 75) est stationné à la sortie du métro Château Rouge. Il est en stand-by, un flic en uniforme se tourne les pouces derrière le pare-brise.
10h00 – Du côté de Barbès, le marché est déjà bien actif. Deux flics en civil du comico de la Goutte d’Or se tentent une incursion en solo. D’abord ils marchent d’un pas détendu, sans intervenir sur le marché libre, semblant attendre le signal. L’un des deux est pendu à son portable...
10h15 – L’un des deux chasseurs se retourne subitement, comme s’il avait enfin reçu le signal tant attendu, et bondit littéralement sur un rrom qui vend le long des grilles du métro. Le pauvre n’a pas le temps de réaliser ce qui lui arrive qu’il est plaqué contre le pilier du métro aérien. Ses sacs lui sont saisis, puis les deux flics le congédient et restent autour de leur saisie, toujours suspendus au téléphone, regardant au loin dans la rue des Islettes si les collègues se pointent. Entre temps, le marché s’est dispersé. Finalement, les flics repartent avec chacun un sac à la main en direction du commissariat de la Goutte d’Or.
11h00 – Quatre flics en civils piétinent à l’entrée des parkings Vinci, juste sur le trottoir en face du marché libre. Les vendeurs ne semblent pas les avoir remarqué, alors on les prévient. Pas de réactions de panique, mais des regards anxieux dans leur direction. Certains préfèrent plier leurs affaires, au cas où. Mais les flics restent là bien quinze minutes, sans rien faire.
11h20 – Les quatre flics traversent la rue en courant, fondent à travers le marché libre pour rejoindre la rue Guy Patin, renversant au passage les étals des vendeurs de menthe qui sont sur la chaussée. De la verdure est saisie (on pourrait croire qu’il existe une filière clandestine de menthe et de coriandre). Mouvement de panique, une partie des vendeurs s’esquive, tandis que les autres s’agglutinent pour voir ce qu’il se passe. Au carrefour du boulevard de la Chapelle et de la rue Guy Patin sont stationnées deux voitures de police, qui bloquent en partie la circulation, accompagnées de la voiture banalisée de l’unité cynophile (immatriculée 331 QXQ 75). Devant, sept flics en uniforme se sont rassemblés et semblent élaborer un plan d’action, qui avec son gilet tactique, qui avec son talkie-walkie. Mêlés à la meute, les quatre flics en civil ont été rejoint par deux autres, ce qui nous amène à treize flics sur deux mètres carrés. Mais que veulent-ils faire ?
11h30 – L’assaut est lancé : la brigade canine a sorti les chiens et fonce au milieu des vendeurs à la sauvette, déjà bien clairsemés. Mais leur but ne semble pas d’arrêter les vendeurs. Ils passent au milieu d’eux à la recherche de quelqu’un, leur chiens bondissant en aboyant sur les pauvres gens qui se tiennent trop près. « Casse-toi jt’ai dit ! » crie l’un des deux flics cynophile à l’adresse d’un vieil homme. On a compté : quatre personnes, dont trois vieillards, se sont fait agresser par les chiens, qui leur ont bondi à la figure en se dressant sur leurs pattes arrières. Pendant ce temps, trois flics en civil prennent en chasse un grand mec avec des cheveux longs, avant de s’apercevoir qu’ils se trompent de cible. Au final, un jeune maghrébin est interpellé et menotté au même endroit que le garçon rrom de tout à l’heure, avant d’être embarqué à pieds en direction du commissariat de la Goutte d’Or (rue des Islettes).
Le raid canin aura aussi permis d’enrichir les trophées de chasse : le fourgon blanc de la rue Clignancourt vient d’arriver et les flics en civil se chargent d’y jeter les caddies et cagettes attrapées au vol. Dans le fourgon, on peut apercevoir les cagettes de menthe de tout à l’heure.
Du côté de la rue Guy Patin, on apprendra que la justification de ce raid est le cambriolage d’une grosse voiture bourgeoise aux vitres teintées qui a eu le malheur de se garer dans le coin. La vitre avant droite a été fracturée et le chéquier de la dame, ainsi que d’autres affaires, ont été volés.
Ça apprendra à la dame qu’il ne fallait pas acheter une grosse bagnole clinquante qui dit « mon proprio a du pognon ». En tout cas, Robin des bois aurait apprécié le geste.
Un veilleur des marchés libres
Nous recommandons la plus grande vigilance vis-à-vis de ces 2 policiers. Ils trainent au sein du métro Barbes et n'hésite pas à harceler les marchands.
P.S. : Des images de ces interventions de police sont également prises, mais on a choisi d’adopter une stratégie de compilation des données, préférant à la « publication à scandale » la rédaction de chroniques régulières et informationnelles. Quand viendra le moment de faire quelque chose des images, on prendra le temps de la réflexion, pour évaluer le meilleur moyen d’en faire usage. Mais ces images seront là pour prouver que nos chroniques ne sont pas que pure invention : la réalité est réellement aussi laide qu’on la décrit.
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MENILMONTANT, COURONNES: Mercredi 28 septembre 2011
Chasse aux roms, aux tunisiens et aux pauvres.
Mercredi 28 septembre 2011, 17H40, deux flics à vélo qui chassaient les vendeurs du Marché libre, foncent sur un groupe de deux Tunisiens, à hauteur du 9 Boulevard de Belleville, sur le terre-plein central. L’un s’empare d’un sac ; le second, très vite : " t’as des papiers ? "... " t’as pas de papiers ? "...une minute à peine et trois autres flics à vélo arrivent et aussi deux autres qui sortent d’une voiture. La question sera répétée en boucles : " t’as pas de papiers ? ". Le Tunisien est menotté et embarqué dans la voiture. Les cyclistes se dispersent ; l’un porte le sac à dos bleu du Tunisien sur son dos.
Depuis 16H00, déjà, ils chassaient tous les marchands du marché libre, entre Couronnes et Ménilmontant. Depuis peu, les marchands ambulants essaient, en effet, de vendre à Ménilmontant, espérant la tranquillité ( quelques centaines des personnes, acheteurs et vendeurs hier vers 17H00). Les groupes de flics surgissent de partout, à pieds, à vélos, en voitures, en camion, etc ; vêtus de bleu, de noir,etc...
Ce mercredi vers 16H00, deux flics à vélo surveillent les vendeurs qui patientent, Métro Ménilmontant, devant la bouche de métro. Les Roms sortent de la station, s’éparpillent avec leurs baluchons. Une femme Rom et son enfant, portant des baluchons, veulent sortir, eux aussi, vers la vie enfin, vers un morceau de pain pour le soir. Les flics les repoussent, du regard et de la voix, vers l’intérieur de la station : "Allez ! Allez !". Les deux Roms redescendent les escaliers. En fait, retrouvant d’anciens instincts, ils vont se tapir à l’intérieur, et ressortir un peu plus tard, quand les deux cyclistes seront partis ; non sans jeter des regards craintifs autour d’eux.
Hier ce fût pareil. Et le jour d’avant également. Et chaque jour. Et chaque heure.
La répression des vendeurs ambulants, des Roms, des Sans-papiers, Tunisiens ou autres, est sans répit entre ces trois Stations de Métro, dont on ne pourra plus séparer les noms de tout ce qui s’est passé ici depuis 2008 : Belleville, Couronnes, Ménilmontant, de sinistre mémoire.
Dorian
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Réponse au député UMP Georges Mothron
Concernant l'attitude raciste d'un membre de la CRS 43
En Mars dernier, nos camarades infiltraient un groupe facebook nommé « non à la fermeture des CRS », crée par des CRS et leurs proches suite à d'éventuelles suppressions de postes. Au bout de plusieurs jours et après avoir effectué des vérifications minutieuses, 2 membres très actifs de ce groupe ont été numériquement traqués, leurs identités vérifiées, leurs attitudes décryptées et chacun de leur message passé au crible. Après plusieurs semaines d'observation, il fut constaté que des photographies prises par des CRS eux mêmes et cela pendant leur service, montrèrent des individus interpellés à Sevran accompagnés d'un racisme notable envers une mère et son enfant d'origine africaine.
Ces photos ont été prises par la CRS 43 de Chalon-sur-Saône, titularisé dans le 93 à cette époque. Le CRS diffuseur de ces photos et tenant les propos moqueurs, racistes et injurieux est le brigadier Franck MISSOUT. Vingt-quatre heures après la diffusion par la presse de cette xénophobie policière, Franck MISSOUT a supprimé son compte et les photos qui vont avec.
Photot extraite du Facebook de Franck Missout-CRS 43
Franck Missout à Sevran
Propos prouvant la présence de Franck écrit par lui-même
Six mois après les faits, Franck Missout est toujours en poste à la CRS 43 de Chalons-sur-Saône et rien n'a bougé, aucune sanction n'est tombée. Franck continue d'exercer.
L'UMP, parti que Georges Mothron représente, s'est faite la destructrice de toute forme de déontologie au sein de la police nationale. En banalisant l'impunité et en créant une police placée au rang d'intouchable, vous, hommes et femmes de pouvoir en avez perdu le contrôle total.
Vous les protégez, nous saurons les identifier.
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CALAIS
PAF, CRS, DCRI, Police nationale...
Notre lutte continue
Jamais nous ne lâcherons, jamais nous n’arrêterons de filmer vos actes. Nous dénoncerons de toutes nos forces les violences commissent par PAF, CRS et police nationale à l'encontre des migrants présents autour et au sein de Calais.
CRS raflant au squat Pagniez
Ces derniers mois, la PAF de coquelles a rompu mais n'a pas cédé. Malgré les procès remportés à l'encontre de 2 policières, les exactions continuent et ne s’arrêtent pas. Et ce n'est pas le défenseur des droits qui fera évoluer cette situation insupportable. En diffusant les vidéos de la honte nous avons montré la manière dont Calais s'est transformé en véritable laboratoire de lutte contre l'immigration. Un laboratoire ou CRS et PAF s'entrainent à chasser le migrant, à l'humilier, à le torturer psychologiquement. Calais possède sans doute la PAF la plus violente de France.
PAF de Coquelles arretant un migrant
CRS heureux après l'arrestation d'un migrant (flèche rouge)
Depuis 2003, des personnes on entrepris un véritable travail de renseignements afin de protéger au maximum les migrants des exactions policières. Ce travail, nous le poursuivons aujourd'hui avec la plus grande conviction.
De nouvelles vidéos seront diffusées, soyez en certains....
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PARIS-BELLEVILLE
Portrait du N°2 de la BST
A Belleville, la chasse aux pauvres est devenue une attraction pour la BST, une occupation. Tous les jours, des personnages récurrents de cette unité interviennent pour l’ouverture de la chasse. Parmi eux, le numéro 2 de la BST. En l'absence de son supérieur Roland Toineau, c'est lui qui mène la meute au combat.
Numéro 2 de la BST de Belleville
Ce Brigadier chef d'environ 45 ans, à l'identité non connu, est sans doute l'un des plus agressifs de la BST. Pour annoncer son arrivée au sein du marché, tonfa greffé à la main, l'homme mène une guerre psychologique en tapant sur les poteaux de signalisation du quartier. A la simple perception du bruit sourd et violent, les biffins fuient le marché abandonnant au passage certaines de leurs affaires. Mais l'homme ne s’arrête pas la, si il peut choper du pauvre, il chope et il n'hésite pas à cogner et foutre en garde à vue.
L'homme à la chasse
L'homme a une particularité, il possède une mini caméra à l'oreille lui permettant de réaliser un fichage en direct, rapide, et d'enregistrer le comportement des biffins.
L'homme et sa caméra oreille
Il est recommandé d'être particulièrement vigilant avec cet individu peu commode, et pour qui le mot misère est absent de son vocabulaire.